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Fondation de Tripar et premières années (1949-59)

Introduction

Alors que nous célébrons le 75e anniversaire de Tripar, entrez dans la capsule temporelle de l’héritage de Tripar, les rêves ont pris leur envol et chaque décennie présente à chaque instant un chef-d’œuvre de résilience, d’engagement et d’excellence. Chaque mois de 2024, notre président Lloyd Sevack couvrira chacune des décennies de Tripar. Restez à l’affut pour la prochaine édition en février. 

De l'Angleterre à Montréal: les années de formation (1923 à 1949)

Mon père, Ben Sevack, est né à Londres le 23 mai 1923; oui ça lui fait 100 ans  maintenant ! Comment est-il passé de là, à devenir soldat de l’armée britannique combattant pendant la Seconde Guerre mondiale, puis à ouvrir un atelier d’emboutissages de métaux à Montréal? 

Après l’école et durant la fin de semaine, Ben aidait souvent dans le studio photographique de son père. Lorsque la guerre a commencée, Ben étant un adolescent, a tourné son attention technique vers la fabrication d’instruments chirurgicaux pour l’effort de guerre et a rejoint la Home Guard. Ses souvenirs les plus marquants et les plus effrayants remontent au « Blitz », au cours duquel, sur une période de 267 jours, sa ville natale de Londres a été attaquée 71 fois. Un soir, il revint de l’abri anti-aérien et trouva sa maison détruite. En 1942, Ben fut « appeler » et, en raison de ses connaissances techniques, il fut recruté par les Royal Engineers avec leur devise obsédante « Honi soit qui mal y pense » (malheur à celui qui pense mal). Après 6 semaines de formation de base, il a commencé sa formation dans le métier qu’il avait choisi ; l’entretien des instruments d’arpentage sur le terrain. 

ben sevack
Ben Sevack en tenue militaire
Un coup du sort en première ligne

Ben s’est rendu à Naples en bateau pour commencer son service. À l’époque, et avec de lourdes pertes, l’armée cherchait des corps pour le front. Un commandant (cmdt) a pointé du doigt un groupe de soldats (qui comprenait mon père et un de ses amis), leur ordonnant de se rendre à un endroit il était évident que ce groupe devait être expédié vers les lignes de front. Réfléchissant vite, mon père s’est écarté et a demandé à parler au commandant. Il a expliqué comment lui et son ami avaient été formés pour réparer des instruments de terrain, donc s’ils étaient envoyés, tout le monde serait plus en danger sans de tels instruments vite réparés. En un clin d’œil, le commandant leur a ordonné de reculer, après quoi le commandant l’a laissé continuer jusqu’à Naples, il continuerait à faire ce travail! Ben était en poste dans toute l’Italie. C’est qu’il a découvert son amour des voyages et a également profité de toutes les opportunités, qu’il s’agisse d’assister le médecin militaire, d’apprendre à monter à cheval, ou encore d’apprendre l’italien, l’allemand et le français. Après avoir été libéré, son commandant a déclaré qu’il réussissait toujours dans chaque tâche qui lui était confiée, peu importe la difficulté ou si cela ne relevait pas de ses attributions. 

Rêves d'après-guerre: immigrer au Canada

Après la guerre, avec peu d’opportunités immédiates dans ce qui restait du Londres d’après-guerre, Ben a décidé de se refaire une nouvelle vie en immigrant au Canada, avec son frère David, et de commencer leur nouvelle vie ici, à Montréal. 

Fondation de Tripar et premières années (1949-59)

Ben et son frère se sont d’abord installés dans une maison de chambres non loin du centre-ville de Montréal. , ils rencontrèrent un outilleur nommé Bob. Ensemble, ils discutèrent tous les trois de leur avenir. Alors que Ben sentait les compétences de Bob en matière de fabrication d’outils, de matrices et une certaine connaissance de l’emboutissage des métaux, ainsi que d’une économie d’après-guerre en plein essor dans la région de Montréal, ils ont discuté de l’idée d’ouvrir une usine d’emboutissages des métaux. Avec à peine plus qu’une idée de fortune et un prêt de leur père photographe, Louis Sevack, à hauteur de 800 $ chacun, le trio forme une entreprise dont le nom repose sur trois associés ; Tripar Stamping & Mfg Co. Ils louent un espace de 4 500 pieds carrés sur l’avenue Hayes, aujourd’hui disparue, à Montréal, et achètent quelques presses usagées de marque « Bliss », dont la première contenait encore une matrice pour fabriquer des cartouches de munitions. 

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Hayes Ave, le premier emplacement de Tripar
Première année d’activité de Tripar

Ils ont rapidement trouvé une niche parmi les fabricants d’éclairage et de lampes de Montréal et des environs et ont commencé à vendre des composants à ces équipementiers d’éclairage. Leurs ventes pour la première année se sont élevées à 8 519,65 $, avec un modeste bénéfice de 2 720,61 $. Répartis entre les trois fondateurs, chacun a reçu la somme énorme de 906,87 $ pour leurs efforts.

Tripar’s First year P&L statement_cut corners
Déclaration P&L de Tripar pour la première année
Tripar's first year balance sheet_Cut corners
Bilan de la première année de Tripar

Au cours de ces premières années, Bob aimait malheureusement plus la bouteille que l’entreprise, ne laissant aux deux frères d’autre choix que de racheter la part de Bob. Ils étaient donc deux, mais le nom « Tripar » restait. 

Au début des années 50, ils ont également produit leur premier catalogue de pièces pour luminaires et lampes, composé de 250 pièces, en mettant l’accent sur la capacité de Tripar à proposer à la fois des pièces standards (dont Tripar a développé et produit l’outillage (matrices) pour le bénéfice de plusieurs clients), ainsi que des pièces personnalisées pour répondre aux besoins des clients. 

Tripar's First Catalogue_1
Le premier catalogue de Tripar
Tripar cotton sample parts bag
Sac de pièces d'échantillons en coton Tripar

Au cours de la même période, leur père a également émigré du Royaume-Uni à Montréal, apportant avec lui ses compétences de photographe professionnel et ouvrant un studio à Montréal. Peu de temps après, ils ont pu rembourser à leur père leurs prêts de 800 $, en partie grâce à leur rentabilité dès la première année. 

Restez à l’écoute pour l’article du mois prochain, couvrant Tripar à travers les années 60.

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