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Tripar dans les années 60: une expansion rapide

Introduction

Avec beaucoup de succès et de croissance dans les années 50, Tripar est rapidement devenu trop grand pour ses locaux loués sur l’avenue Hayes et a acheté plus de trois acres de terrain dans l’est de Montréal, érigeant peu après sa première usine de 10 000 pieds carrés.

Première accroissement de Tripar en 1965

Ayant rapidement dépassé cet espace en seulement 5 ans, la première expansion de Tripar a eu lieu en 1965, ajoutant 6 000 pieds carrés, portant l’usine à 16 000 pieds carrés. Suivi d’une deuxième expansion en 1969 de 17 000 pieds carrés, portant le nouveau total à 33 000 pieds carrés !

Conception architecturale de Tripar pour l'usine de 1965
Tripar’s 1st plant construction in 1960
Construction de la première usine de Tripar en 1960

Durant cette période, la clientèle provenait de l’extérieur du Québec, principalement auprès des fabricants de luminaires et de lampes de l’Ontario. Aussi, à cette époque, de nombreux fabricants de luminaires recherchaient des bras tubulaires de petit diamètre ; les formes courbes que l’on retrouve couramment dans les lustres. Avec une demande suffisante, Tripar a acquis cette capacité de fabrication, obtenant des équipements pour couper, plier, perler et fileter des tubes, ainsi que souder des raccords.

Vintage metal presses in Tripar’s facility
Presses d'estampage de métaux vintages chez Tripar
Small diameter threaded tubes
Tubes filetés de petit diamètre
Bending equipment for metal tubes
Équipement de pliage pour tubes métalliques

Au cours de la dernière partie de cette période, Tripar s’est aventurée pour la première fois à développer sa propre gamme de produits en dehors de l’éclairage, un système d’étagères baptisé « Slydang » (aucune idée d’où viennent les noms.) Il s’agissait d’un système composé de montants formés laminés, des étagères formées par presse plieuse en tôle (toutes deux en acier prélaqué gris) et de petits supports d’angles filetés. L’un des avantages de ce système (à l’époque) était que les étagères pouvaient être ajustées à l’infini en hauteur et en espacement.

Malheureusement, cela ne s’est jamais bien vendu. Bien que mon père ait 100 ans au moment d’écrire ces lignes, je ne saurai jamais d’où vient le nom Slydang, ni son évolution fatidique, et il ne peut plus me le communiquer. Par contre, la photo ci-dessous était le logo ; tiré des derniers morceaux de cette étagère que nous avons encore et que nous utilisons !

Le logo Slydang

Souvenirs de l'usine

Vers la fin des années 60, j’avais presque 10 ans, et comme Lego et Mecanno étaient mes jouets préférés, j’adorais visiter Tripar pour voir l’équipement mécanique et comment tout cela fonctionnait. Certains jours de congé scolaire, j’ai finalement été autorisé à accompagner mon père pour la journée travailler à l’usine. Ayant moins de 18 ans, je n’étais pas autorisé à travailler sur des presses (ni probablement autorisé à travailler à quelque titre que ce soit à cet âge).

Néanmoins, on me confiait des tâches manuelles. Deux de mes premiers souvenirs de travail là-bas sont :

Assemblage « Hip Swing » : Il s’agissait d’un produit développé par Ben & Joe Weider de Weider Fitness Equipment à l’époque, également à Montréal et que mon père connaissait. Ce n’était pas beaucoup plus qu’un disque de 1 pied de diamètre, capable de tourner sur des roulements à billes sur une plaque de base. Ceci était destiné aux femmes, qui se tenaient dessus, tout en oscillant et en fléchissant (un peu comme un mouvement de hula-hoop), vanté pour tonifier le corps!

La plupart des composants du dessous étant des pièces embouties en métal, Tripar a obtenu le contrat pour fabriquer ces pièces ainsi que pour effectuer l’assemblage. Mon premier souvenir de travail chez Tripar était d’être assis autour d’une table avec un groupe de femmes, assemblant à la manière d’une chaîne de montage. Mon travail consistait à prendre le distributeur à roulement à billes fabriqué en atelier, à le placer sur la plaque réceptrice et à faire glisser une plaque latérale d’avant en arrière. Cela laisserait tomber huit roulements à billes, chacun étant canalisé dans le trou approprié à travers son propre tube transparent.

Parchemins : Mon travail ici consistait à prendre une bande de métal plate prédécoupée, d’env. ¼ » de large x 7″ de long, serrer une extrémité dans un mâchoire fixe sur une machine de formage manuelle, puis tirer un bras de levier en effectuant environ 2 rotations. Cela enroulait progressivement la bande autour d’une forme, créant une forme de spirale ou de défilement. Ceux-ci ont finalement été soudés par points à des bras tubulaires comme accents décoratifs pour les luminaires suspendus de type lustre. J’étais payé 1 centime par pièce. Le premier jour où j’ai gagné 10$, je me sentais comme un roi !

Restez à l’écoute pour l’article du mois prochain, couvrant Tripar dans les années 70.

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