La journée du souvenir
Récemment nous avons accueilli nos clients et fournisseurs, pour les remercier des années de succès en affaires et celles à venir, à nos journées portes ouvertes faisant partie de nos célébrations du 65ième anniversaire de Tripar. Le grand moment de ces portes ouvertes fut lorsque Ben Sevack, fondateur et président de conseil, est entré car c’était vraiment spécial pour lui de voir nos clients et fournisseurs, quelques-uns de plus de 45 ans! Plusieurs fois au courant de la journée on lui demandait, » comment êtes-vous passé d’un soldat de l’armée britannique se battant dans la deuxième guerre mondiale à ouvrir un atelier d’estampage de métal à Montréal ? »
En honneur de la journée du souvenir, nous aimerions partager l’histoire de Ben……
Ben est né à Londres en Angleterre en 1923. Après l’école et les fins de semaine, il aidait souvent son père dans son atelier de photographie Lorsque la guerre a commencé, un Ben adolescent tourna son oeil technique en aidant à la fabrication d’instrument chirurgical pour l’effort de la guerre ainsi en s’inscrivant dans la garde nationale. Ses souvenirs les plus vifs et les plus effrayants furent le « Blitz », lorsque pour une période de 267 journées consécutives Londres, sa ville natale, fût attaquée 71 fois. Un soir il est revenu d’un abri contre les attaques aériennes et trouva sa propre demeure détruite.
En 1942 Ben fut mobilisé et due à son expérience technique, il fut recruté par l’infanterie d’ingénierie, avec leur devise obsédante « Honi soit qui mal y pense ». Après 6 semaines de formation de base, il commença sa formation spécialisée en entretien des instruments de surveillance de champ de bataille.
Ben a voyagé à Naples par bateau pour commencer son service. Dans ce temps, l’armée recherchait des hommes pour les fronts. Une chance que le brigadier à terre a aperçu l’expérience de Ben comme homme de métier et la laissé continuer jusqu’à Naples ! Ben fut posté à travers l’Italie. Ici il a trouvé son amour de voyager et a aussi profité de chaque occasion pour assister le corps médical de l’armée, apprendre à faire de l’équitation, à apprendre l’italien l’allemand et le français. Lors de sa démobilisation, son commandant a mentionné comment il réussissait toutes ses tâches, quel que soit la difficulté et même en dehors de ses fonctions.
Après la guerre, Ben a décidé de se faire une nouvelle vie en immigrant à Montréal. Là il a capitalisé sur ses expériences de guerre et son énergie innée pour le succès pour établir Tripar. La première presse achetée avait encore la matrice pour faire les balles de munition. Comme on dit, le reste c’est de l’histoire.