L'impact de l'accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA) sur les entreprises canadiennes d'estampage de métal et de fabrication CNC
L’Accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA), entré en vigueur en 2020, a remplacé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). L’ALENA avait largement éliminé les tarifs douaniers sur le commerce entre les trois pays d’Amérique du Nord, et l’USMCA non seulement préserve le libre-échange, mais met également à jour les règles pour mieux s’adapter aux changements intervenus dans le monde depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA en 1994.
Le Canada exporte pour 319,4 milliards de dollars de biens vers les États-Unis chaque année et en importe pour 293 milliards de dollars. C’est plus que les 11 partenaires commerciaux suivants réunis, il était donc essentiel de permettre au trio de pays, y compris l’emboutissage de métal et les fabricants CNC, de rivaliser sur le marché nord-américain. Au total, deux millions d’emplois manufacturiers dépendent à eux seuls du commerce nord-américain.
L'impact des tarifs américains sur les importations d'acier et d'aluminium
Il est important de noter que les droits de douane que les États-Unis ont imposés sur les importations d’acier et d’aluminium provenant de sources extérieures aux pays de l’USMCA en 2018 (dans le cadre de l’article 232 de la Trade Expansion Act) évoluent.
Depuis janvier 2022, l’UE est exemptée de ces droits de douane et les États-Unis et le Japon sont en en discussion pour les supprimer. Il est donc important de surveiller ces tarifs et les effets d’entraînement potentiels pour les fabricants de l’USMCA.
Les composants métalliques sont nécessaires pour un large éventail d’industries, notamment l’éclairage, le CVC, l’automobile, l’électronique grand public et l’aérospatiale. Par conséquent, l’USMCA permet aux fabricants de tôles et aux emboutisseurs de métaux canadiens de s’approvisionner en matières premières en Amérique du Nord, de fabriquer un produit, puis d’expédier le produit fini aux États-Unis ou au Mexique sans droits de douane.